




L’Atelier Céphalopode
qui s’est tenu les 28-29 juillet 2005 à Tuléar est une des premières
retombées pratiques de ce suivi des ressources.
A partir de ce travail
scientifique et des réunions qui se tiennent régulièrement avec les
pêcheurs du village d’Andavadoaka, l’objectif est d’élaborer un modèle
de gestion communautaire des ressources, voire de réserves marines,
géré et accepté par les pêcheurs. Ce modèle a ensuite pour but d’être
reproduit tout le long de la côte Sud Ouest de Madagascar.
Les principaux axes du projet nécessaires à la réalisation de cet objectif sur Andavadoaka consistent à la mise en place de réserves marines protégées ou tournantes assurant la protection de la biodiversité du lagon, à la définition d’activités alternatives à la pêche dans le lagon pour les pêcheurs, à la professionnalisation des membres de la coopérative et à la gestion durable des ressources halieutiques.
La dimension économique de ce modèle est fondamental. C’est pourquoi la COPEFRITO s’investit dans la recherche de revenus alternatifs pour les pêcheurs, sans lesquels aucune gestion des ressources ne pourrait s’avérer durable.
Au niveau biologique, la reproduction de ce modèle sur la côte allant de Morombe à Itampolo permettrait de protéger la 3ème barrière corallienne du monde. Ces récifs coralliens connaissent en effet une rapide dégradation à cause de la triple action du réchauffement global (blanchissements massifs des coraux en 1998 et 2001), de l’importante sédimentation des lagons et d’une pêche qui peut s’avérer destructrice dans ses méthodes.

Les principaux axes du projet nécessaires à la réalisation de cet objectif sur Andavadoaka consistent à la mise en place de réserves marines protégées ou tournantes assurant la protection de la biodiversité du lagon, à la définition d’activités alternatives à la pêche dans le lagon pour les pêcheurs, à la professionnalisation des membres de la coopérative et à la gestion durable des ressources halieutiques.
La dimension économique de ce modèle est fondamental. C’est pourquoi la COPEFRITO s’investit dans la recherche de revenus alternatifs pour les pêcheurs, sans lesquels aucune gestion des ressources ne pourrait s’avérer durable.
Au niveau biologique, la reproduction de ce modèle sur la côte allant de Morombe à Itampolo permettrait de protéger la 3ème barrière corallienne du monde. Ces récifs coralliens connaissent en effet une rapide dégradation à cause de la triple action du réchauffement global (blanchissements massifs des coraux en 1998 et 2001), de l’importante sédimentation des lagons et d’une pêche qui peut s’avérer destructrice dans ses méthodes.
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